J’ai tenté, en vain, comme beaucoup d’entre nous, d’obtenir des rendez-vous d’information, avec vous, sur le dossier de ZDE en cours. Refus.
Non pas seulement pour parler de vos projets répétés d’aérogénérateurs. C’est un débat technique et financier qui malheureusement risque de nous dépasser tous, si nous n’y prenons pas garde. Mais pour parler de démocratie.
Et là, j’estime avoir des comptes à vous demander, puisque vous estimez n’avoir de comptes à rendre à personne.
Je le fais en tant qu’habitant de Montalba, concerné par mes intérêts locaux et la qualité de mon cadre de vie; en tant qu’électeur ayant hélas voté pour vous aux dernières élections; en tant que citoyen aussi, inquiet des dérives municipales actuelles, concernant l’avenir du territoire, et la teneur des prises de décision à ce sujet; surtout, en tant que président d’une association, « Chevaux & Chemins », qui a, depuis sa création en 2002, beaucoup travaillé, comme vous le savez, sur l’étude et la mise en valeur de notre fragile patrimoine territorial; et, en particulier, sur la zone concernée par la ZDE, depuis que l’ incendie de 2005 avait fort opportunément débroussaillé ces grands espaces, mettant à jour des vestiges archéologiques d’un intérêt certain pour notre histoire rurale (voir, entre autres, le colloque organisé par l’Université de Perpignan : « Archéologie de la montagne brûlée », auquel vous assistiez).
Voici donc ce que je vous aurais dit, si vous m’aviez reçu.
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